5 July 2011
Yesterday Canadian activists attempted to leave Greece and sail for Gaza, but their boat was boarded and commandeered by Greek coast guards. Today, the activists on board the Tahrir issued a statement to explain their current situation and the action they want Canadians and other supporters to take.
English
July 5, 2011 - 3:00PM EDT
Free the Tahrir, Free the Flotilla, Free Gaza
Update
The steering committee members aboard the Tahrir, remain in Crete after being boarded, commandeered, and towed back to port against our will. Today our steadfast resolve won two important victories: we were allowed to leave the Tahrir without threat of arrest of us or any of the other delegates on board; and Soha Kneen, Michael Coleman and Sandra Rush were released from custody with a promise to appear in front of a judge tomorrow.
We remain concerned about the fate of Sandra Rush and the charges she may face. As for Soha Kneen, Michael Coleman, expectation is that they will not get more than a suspended sentence.
On the positive side we have been informed that charges against the captain of the US boat that tried to sail a few days ago and was also obstructed and returned to shore have been dropped.
We remain concerned and demand:
- an end to interference by Greek authorities with our vessel and the flotilla;
- that Greek authorities fix the damage they did to the Tahrir. The ship was damaged by Greek forces on the way back to port after being boarded. This is outrageous and the vessel should be repaired without delay at the expense of Greek authorities;
- that Greece allow The Tahrir to relocate to a safe port of our choosing. The Greek authorities want to move the boat to a different location. We assert our right to move the ship with a local captain of our choosing, rather than Greek authorities commandeering our ship again;
- dropping all charges against the three organizers with the Canadian boat to Gaza; and
- that Greece stop enforcing Israel’s illegal blockade of Gaza and allow the flotilla to complete its mission.
Actions: Here in Canada we must also keep up the pressure
- We ask people to write MPs and Canadian Ambassador in Greece calling on the Embassy to meet its Consular obligations with regards to all Canadians on the Tahrir. Tell them that the obligations are clearly established in international law and, more specifically, under the terms of the Vienna Convention on Consular Relations, to which Canada is a signatory.
- Keep up local actions, which might include vigils, demonstrations at consulates or embassies, or other creative actions aimed at drawing public attention to the situation.
- Continue tweeting and using social networking to spread messages and images far and wide.
Français
Le 5 juillet 2011 – 15h00
Libérons le Tahrir, libérons la Flottille, libérons Gaza
Mise à jour
Les membres du comité de direction à bord du Tahrir, sont toujours en Crète après que le bateau eut été arraisonné puis remorqué contre notre gré vers le port crétois d’où nous partions. Aujourd’hui, deux victories importantes ont pu être remportées en raison de notre détermination inébranlable: nous avons obtenu la garantie que tous les délégués peuvent quitter le Tahrir sans risque d’arrestation; et Soha Kneen, Michael Coleman et Sandra Rush ont été relâchés et doivent se présenter devant les tribunaux demain.
Nous sommes cependant préoccupés par le sort qui sera réservé à Sandra Rush et les accusations qui pourraient lui être faites. En ce qui cocerne Soha Kneen et Michael Coleman, nous nous attendons à ce que leur sentence soit dérisoire.
Fait intéressant: les accusations ont été levées contre le capitaine du bateau américain qui a tenté de prendre la mer il y a quelques jours.
Nous demeurons préoccupés et exigeons :
- que les autorités grecques mettent fin à leur interférence auprès de notre bateau et de la Flottille;
- que les autorités grecques réparent les dommages encourus par le bateau. En effet, le bateau a été endommagé par les Forces grecques lorsque celles-ci l’ont retourné contre notre gré au port d’origine. Ceci est scandaleux et le navire devrait être réparé sans délai et aux frais des autorités grecques ;
- que la Grèce permette au Tahrir de se rende à un autre port, choisi par nous. Les autorités grecques veulent déplacer le bateau demain matin, mais nous affirmons notre droit de conduire nous-mêmes notre bateau, ce qui suppose que ce soit un capitaine de notre choix aux commandes et non un capitaine désigné par les autorités grecques, pour une 2e fois;
- que les accusations contre les trois organisateurs du Bateau canadien pour Gaza soient retirées;
- que la Grèce cesse d’imposer le blocus israélien de Gaza et lui permette de compléter sa mission.
Au Canada, nous devons maintenir la pression
- Nous demandons que nos concitoyens et concitoyennes écrivent à leur député et à l’ambassadeur canadien de la Grèce pour demander qu’ils se préoccupent, conformément à leurs obligations consulaires, des Canadiens à bord du Tahrir. Il faut leur rappeler que leurs obligations sont clairement établies en vertu du droit international et, plus spécifiquement, en vertu de la Convention de Vienne sur les relations consulaires, dont le Canada est signataire.
- Continuer d’organiser des actions locales, par exemple des vigiles ou des manifestations aux ambassades ou consulats, ou toute autre action originale visant à sensibiliser le public sur la situation.
- Continuer de «Tweeter» et d’utiliser les réseaux sociaux pour propager largement messages et images.